Trois pensées d’Ibn Taymiyya
Il n’appartient à aucune personne de désespérer mais il lui faut, plutôt, espérer en la Miséricorde de Dieu. De même, il ne lui appartient pas de ne pas désespérer mais il lui faut, plutôt, avoir peur de Son
tourment.
jeudi 2 décembre 2010
Le Très-Haut a dit [1] : « Ceux-là mêmes qu’ils invoquent recherchent le moyen de se rapprocher de leur Seigneur, à qui sera le plus proche de Lui. Ils espèrent Sa Miséricorde et ils ont peur de Son tourment. Assurément, le tourment de ton Seigneur est redoutable. » (Majmu’ al Fatawa, t. XI, p. 390)
Être fanatique (ta‘assub) à quelque propos que ce soit, sans guidance venant de Dieu, est une action de l’Age de l’Ignorance (jâhiliyya). « Qui est plus égaré que celui qui suit sa passion, sans guidance venant de Dieu ? » [2]. (Majmu’ al Fatawa, t. XI, p. 28)
L’innovation est plus aimée d’Iblîs que la désobéissance. Celui qui désobéit sait en effet qu’il est désobéissant et il se repent, tandis que l’innovateur compte ce qu’il fait comme étant un acte d’obéissance
et il ne se repent pas. (Majmu’ al Fatawa, t. XI, p. 633)