Ibn Taymiya : 3. la servitude, de l’asservissement à l’adoration de Dieu

Qu’est-ce qu’être ce ‘abd al-…, « serviteur de… », intervenant dans le nom même de tant de musulmans ? Selon Ibn Taymiyya, le sens de ce terme est double car il désigne soit l’être « asservi » (mu‘abbad, nomen patientis), soit l’« adorateur » (‘âbid, nomen agentis). Dans le prolongement de sa distinction entre l’être et la religion (cfr Textes spirituels II), il différencie un asservissement ontologique par rapport au Tout-Puissant, condition à laquelle aucune créature n’échappe, du fait, pour le croyant, d’ « assumer ce qui lui est ordonné de la réalité religieuse, à savoir Son adoration ». Commune au croyant et au mécréant, à l’homme bon et au libertin, reconnue même par Iblîs ainsi qu’en témoigne la révélation coranique, cette servitude des créatures par rapport au Seigneur qui les crée, les gouverne et les gère, ne
suffit pas pour faire de l’homme un croyant. L’adoration que Dieu aime et agrée naît en effet au-delà d’une telle reconnaissance de la seigneuralité de Dieu seul (tawhîd al-rubûbiyya) sur Sa création, dans l’obéissance à Sa Loi et dans la mise en œuvre de celle-ci, dans la commanderie du bien et le pourchas du mal, c’est-à-dire dans la reconnaissance effective de Sa seule divinité (tawhîd al-ulûhiyya).

mardi 30 novembre 2010

Etre véritablement un « ‘abd Allâh » implique donc beaucoup plus que quelque servilité (‘ubûdiyya), visà- vis d’un Seigneur, qui serait installation tranquille dans la réalité ontologique résultant de Sa Volonté.
C’est pour un « service d’adoration » (‘ibâda) que le Très-Haut a créé l’homme, c’est-à-dire pour un dépassement de l’être par un souvenir (dhikr) constant de Lui et par une attention soutenue à Ses interpellations, la religion étant instauratrice, en l’être, de différences. L’Islam ? Ni un en-deçà du bien et du mal par fusion acritique dans l’ontologique, ni, au-delà du bien et du mal, l’ek-sister ivre d’un ego autodivinisé, révolté ou désenchanté. Plutôt, une gestion entreprenante et sereine du créé, opérant en ce dernier distinctions et différenciations, par le cheminement sur la Voie lumineuse selon laquelle le Très-Haut invite Ses serviteurs à L’adorer.

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TRADUCTION

 [1]

<typo|texte=L’asservissement ontologique : la servitude des créatures et la seigneurialité de Dieu>

Par le « serviteur » (‘abd), on veut dire l’ « asservi » (mu‘abbad), que Dieu a asservi, qu’Il a humilié, qu’Il a gouverné (dabbara) et qu’Il a géré (sarrafa). Ainsi considérés, tous les êtres créés sont les serviteurs de Dieu - les bons et les libertins, les croyants et les mécréants, les gens du Jardin et les gens du Feu. Il est en effet, à tous, leur Seigneur et leur Roi. Ils n’échappent ni à Son vouloir, ni à Sa puissance, ni à Ses « paroles intégrales, que ni homme bon ni libertin n’outrepassent » [2].
Ce qu’Il veut est même s’ils ne veulent pas, et ce qu’ils veulent, s’Il ne le veut pas, n’est pas. Le Très-Haut dit ainsi : « Désirent-ils autre chose que la religion de Dieu, alors que ce qui est dans les cieux et sur la terre Lui est soumis, de gré ou de force, et que, vers Lui, ils seront ramenés ?  » [3]
Il est - gloire à Lui ! - le Seigneur des mondes, leur Créateur et leur Pourvoyeur, Celui qui les fait vivre et Celui qui les fait mourir, Celui qui retourne leurs cœurs et Celui qui gère leurs affaires. Ils n’ont pas d’autre Seigneur que Lui, pas de Maître sinon Lui, pas de Créateur si ce n’est Lui, qu’ils le reconnaissent ou le nient, qu’ils en aient connaissance ou l’ignorent. Les gens de la Foi parmi eux en ont néanmoins connaissance et le reconnaissent, à l’opposé de celui qui est ignorant de la chose ou la rejette, orgueilleux vis-à-vis de son Seigneur, ne confessant ni ne s’assujettissant à Lui alors qu’il
sait que Dieu est son Seigneur et son Créateur.

Si la connaissance du Réel s’accompagne de l’orgueil empêchant de L’accepter et de Son rejet, elle est un tourment pour celui qui la possède. Ainsi le Très-Haut dit-Il : « Ils les rejetèrent avec injustice
et hauteur, alors qu’en eux-mêmes, ils y croyaient avec certitude. Considère quelle fut la fin des corrupteurs ! » [4] Le Très-Haut dit aussi : « Ceux à qui Nous avons donné le Livre le connaissent comme ils connaissent leurs enfants. Un groupe d’entre eux, cependant, cèlent la vérité (al-haqq), alors qu’ils savent !  » [5] « Ils ne te convaincront pas de mensonge, mais les injustes rejettent les signes de Dieu. » [6]

Si le serviteur reconnaît que Dieu est son Seigneur, son Créateur, et qu’il est pauvre de Lui, qu’il a besoin de Lui, il connaît la servitude rattachée à la seigneuralité de Dieu. Ce serviteur interroge son Seigneur, Le supplie et se confie en Lui. Peut-être cependant obéit-il à Son ordre et peut-être y désobéit-il. Peut-être, avec cela, L’adore-t-il et
peut-être adore-t-il le diable et les idoles ! Semblable servitude ne fait pas la différence entre les gens du Jardin et du Feu et, par elle, l’homme ne devient pas un croyant, ainsi que le Très-Haut l’a dit : « La plupart d’entre eux ne croient pas en Dieu sans être des associateurs. » [7] Les associateurs en effet confessaient que Dieu était leur Créateur et leur Pourvoyeur, tout en adorant quelqu’un d’autre ! Le Très-Haut dit : « Certes, si tu leur demandes : “ Qui a créé les cieux et la terre ? ” ils diront très certainement : “ Dieu ! ” » [8] Le Très- Haut dit également : « Dis : “ A qui la terre appartient- elle, et ceux qui s’y trouvent, si vous savez ? ” Ils diront : “ A Dieu ! ” Dis : “ Ne vous rappellerez- vous donc pas ? ” Dis : “ Qui est le Seigneur des sept cieux ? Le Seigneur du Trône immense ? ” Ils diront : “ C’est Dieu ! ” Dis : “ Ne le craindrez- vous donc pas ? ” Dis : “ Qui a en main la royauté sur toute chose ? Qui donne asile et contre qui il n’est pas donné asile, si vous savez ? ” Ils diront : “ Dieu ! ” Dis : “ Comment donc se fait-il que vous soyez ensorcelés ? ” » [9]

Beaucoup de ceux qui parlent de la réalité et contemplent cette réalité-ci, à savoir la réalité ontologique (al-haqîqat al-kawniyya), que le croyant et le mécréant, le bon et le libertin, ont en commun, dont ils ont en commun la contemplation et la connaissance. Iblîs même reconnaît cette réalité, ainsi que les gens du Feu. « O mon Seigneur  », dit Iblîs, « accorde-moi un délai jusqu’au jour où ils seront ressuscités. » [10] Il dit aussi : « O mon Seigneur, parce que Tu m’as induit en erreur, je leur enjoliverai les choses, sur terre, et les induirai tous en erreur. » Coran, XV, 39. Également : « “ Par Ta puissance ”, dit [Iblîs], “ je les induirai tous en erreur. ” » [11] Et : « Il dit encore : “ Que T’en semble-t-il ? Celui-ci que Tu honores plus que moi… ” » [12] Et propos similaires dans lesquels [Iblîs] confesse que Dieu est son Seigneur, son Créateur et le Créateur des autres [êtres] que lui. De même les gens du Feu ont-ils dit : «  Notre Seigneur ! Notre misère l’a emporté sur nous, et nous fûmes des gens égarés. » [13] Le Très-Haut [14] a aussi dit : « Si tu les voyais !… Lorsqu’ils se tiendront debout devant leur Seigneur, Il leur dira : “ N’est-ce pas là la Réalité ? ” “ Si ! ” diront-ils, “ par notre Seigneur ! ” »

<typo|texte=L’adoration religieuse : le service des croyants et la divinité de Dieu>

Quiconque en reste à cette réalité et à sa contemplation, sans assumer ce qui lui est ordonné de la réalité religieuse, à savoir Son adoration, rattachée à Sa divinité, l’obéissance à Son ordre et à
celui de Son Envoyé, est du genre d’Iblîs et des gens du Feu. Si, en outre, il pense faire partie de l’élite des Amis de Dieu et de ceux qui connaissent et réalisent (ahl al-ma‘rifa wa l-tahqîq), pour qui l’ordre et la prohibition Légaux tomberaient, il est pire que les gens de la mécréance et de l’hérésie.

Quiconque penserait que, pour al-Khadir [15] et d’autres, l’ordre [Légal] tomberait du fait de [quelque] contemplation (mushâhada) de la Volonté [divine], etc., les propos qu’il tiendrait ainsi compteraient parmi les pires propos de ceux qui mécroient en Dieu et en Son Envoyé. [Il en irait ainsi] jusqu’à ce qu’il pénètre en la deuxième espèce de signification de « serviteur » (‘abd), à savoir le « serviteur » au sens de l’ « adorateur » (‘âbid), et que, adorant Dieu, il n’adore que Lui, obéisse à Son ordre et à l’ordre de Ses Envoyés, soit l’ami de Ses Amis, les croyants, les craignants-Dieu, et l’ennemi de Ses ennemis.

Cette adoration se rattache à Sa divinité et voilà pourquoi la formule du monothéisme (tawhîd) est : « Il n’est pas de dieu sinon Dieu », en opposition avec quiconque confesse Sa seigneuralité et ne L’adore point ou adore, avec Lui, un autre dieu —le « dieu » (ilâh), c’est celui que le cœur divinise (allaha) par la perfection de l’amour, la célébration de sa grandeur, la vénération, la révérence, la peur, l’espoir, etc.

Cette adoration est celle que Dieu aime et qu’Il agrée, dont Il a fait la caractéristique des élus d’entre Ses serviteurs et avec laquelle Il a suscité Ses Envoyés. Quant à « serviteur », au sens d’ « asservi
 », qu’on le confesse ou qu’on le nie, c’est un [caractère] que le croyant et le mécréant ont en commun.

<typo|texte=Réalités ontologiques et réalités religieuses, tawhîd de la seigneuralité et tawhîd de la divinité>

On connaîtra, grâce à la différence entre ces deux espèces [de serviteurs], la différence entre les « réalités religieuses », qui rentrent dans l’adoration de Dieu, dans Sa religion et dans Son ordre Légal, qu’Il aime, qu’Il agrée et des adeptes desquelles Il est l’Ami, les honorant de Son Jardin, et les « réalités ontologiques » qu’ont en commun le croyant et le mécréant, le bon et le libertin. Celui qui
se suffit de ces dernières et ne suit pas les « réalités religieuses » compte parmi les suivants du damné Iblîs et parmi ceux qui mécroient en le Seigneur des mondes. Celui qui s’en suffit en certaines affaires
et non en d’autres, en une station (maqâm) ou en un état [spirituels] (hâl), la déficience de sa foi et de son amitié de Dieu est proportionnelle à ce qui [lui] manque des réalités religieuses.

Voici une station importante, au sujet de laquelle beaucoup ont fait erreur. Pour ceux qui cheminaient [sur la voie spirituelle], multiples ont été à son propos les confusions. Parmi les plus grands des shaykhs ayant prétendu à la réalisation (tahqîq), à l’unification (tawhîd) et à la gnose (‘irfân), tant ont même glissé en cet endroit que seul Dieu les dénombrerait, Qui sait ce qui est secret et ce qui est public…

Il en est, parmi ceux qui cheminent, qui contemplent le décret (qadar) [divin] seulement, qui contemplent la réalité ontologique, non point la
religieuse. Ils voient que Dieu est le Créateur de toute chose, son Seigneur, et ils ne font pas la différence entre ce que Dieu aime, ce qu’Il agrée, et ce contre quoi Il s’emporte, ce qu’Il déteste même s’Il
l’a décrété et décidé. Ils ne distinguent pas entre « l’unicité de la divinité » (tawhîd al-ulûhiyya) et « l’unicité de la seigneuralité » (tawhîd al-rubûbiyya). Ils voient l’ensemble de choses qu’a en
commun l’ensemble des créatures, heureuses et malheureuses, tout comme ils voient l’ensemble de choses qu’ont en commun le croyant et le mécréant, le bon et le libertin, le prophète véridique et le
prétendu prophète menteur, les gens du Jardin et les gens du Feu, les Amis de Dieu et Ses ennemis, les anges rapprochés et les diables renégats - tous ceux-ci ont en effet en commun cet ensemble de choses et cette réalité ontologique, à savoir le fait que Dieu est leur Seigneur, leur Créateur et leur Souverain, eux n’ayant pas d’autre seigneur. Ils ne contemplent pas la différence que Dieu a instaurée
entre Ses Amis et Ses ennemis, les croyants et les mécréants, les bons et les libertins, les gens du Jardin et les gens du Feu.

C’est [pourtant] ceci, « reconnaître l’unicité de la divinité » (tawhîd al-ulûhiyya), à savoir L’adorer Lui seul, sans qu’Il ait d’associé, Lui obéir et obéir à son Envoyé, faire ce qu’Il aime et agrée - à savoir ce que Dieu et Son Envoyé ont ordonné, le déclarant obligatoire ou aimable -, abandonner ce que Dieu et Son Envoyé ont prohibé, être l’ami de Ses Amis et l’ennemi de Ses ennemis, ordonner ce qui est convenable et prohiber ce qui est détestable, lutter contre les mécréants et les hypocrites avec le cœur, la main et la langue.

<typo|texte=Contemplateurs de la réalité ontologique, mécréants, juifs et nazaréens>

Celui qui ne contemple pas cette réalité religieuse qui fait la différence entre ceux-ci et ceux-là […] [16] appartient au genre des associateurs et est pire que les juifs et les nazaréens.

Les associateurs confessent en effet la réalité ontologique, étant donné qu’ils confessent que Dieu est le Seigneur de toute chose ainsi que le Très-Haut le dit : « Certes, si tu leur demandes :
“ Qui a créé les cieux et la terre ? ” ils diront très certai-nement : “ Dieu !
” » [17] Le Très-Haut dit égale-ment : « Dis : “ A qui la terre appartient-elle, et ceux qui s’y trouvent, si vous savez ? ” Ils diront : “ A Dieu ! ” Dis : “ Ne vous rappellerez-vous donc pas ? ” Dis : “ Qui est le Seigneur des sept cieux ? Le Seigneur du Trône immense ? ” Ils diront : “ C’est Dieu ! ” Dis : “ Ne le craindrez-vous donc pas ? ” Dis : “ Qui a en main la royauté sur toute chose ? Qui donne asile et contre qui il n’est pas donné asile, si vous savez ? ” “ Dieu ! ” diront-ils. Dis : “ Comment donc se fait-il que vous soyez en-sorcelés ? ”  » [18] Voilà aussi pourquoi Il dit - gloire à Lui ! - : « La plupart d’entre eux ne croient pas en Dieu sans être des associateurs. » [19] « Tu leur demandes », a dit un des Anciens, « qui a créé les cieux et la terre et ils disent : “ Dieu ! ” tout en adorant, avec cela, quelqu’un d’autre. »

Quiconque confesse la décision et le décret [divins] sans l’ordre et la prohibition Légaux est plus mécréant que les juifs et les nazaréens. Ceux-ci en effet confessent les anges et les Envoyés, qui ont
apporté l’ordre et la prohibition Légaux, mais croient en certains et mécroient en d’autres, ainsi que le Très-Haut le dit : « Oui, ceux qui mécroient en Dieu et en Ses Envoyés, qui veulent faire une différence entre Dieu et Ses Envoyés, qui disent : “ Nous croyons en certains et mécroyons en d’autres ”, et qui veulent adopter un chemin entre ceci et cela, ceux-là sont réellement les mécréants. » [20] Tandis que ceux qui contemplent la réalité ontologique et l’unicité de la seigneuralité englobant la création, qui confessent que les serviteurs se trouvent tous sous la décision et le décret [divins] et qui cheminent en cette réalité sans faire la différence entre les croyants, entre les craignants-Dieu, qui obéissent à l’ordre de Dieu, avec lequel Dieu a suscité Ses Envoyés, et ceux qui, parmi les mécréants et les libertins, désobéissent à Dieu et à Son Envoyé, ceux-là sont plus mécréants que les juifs et les nazaréens.

Il est néanmoins des gens qui ont entrevu la différence en certaines affaires et pas en d’autres, si bien qu’ils font la différence entre le croyant et le mécréant mais pas entre le bon et le libertin, ou
qu’ils font la différence entre certains [individus] bons et certains libertins, mais pas entre d’autres, suivant leur opinion et ce qu’ils ont comme passion. Ils sont d’une foi proportionnellement déficiente
à ce qu’ils établissent comme équivalence entre les bons et les libertins. De la foi en la religion, différenciante (fâriq), du Dieu Très-Haut, ils ont avec eux quelque chose de proportionnel à ce
par quoi ils font une différence entre Ses Amis et Ses ennemis.


[1Nous regroupons deux extraits du Majmû‘ al-Fatâwâ, éd. ‘A. R. b. M. IBN QÂSIM, 37 t., Maktabat al-Ma‘ârif, Rabat, 1401/1981 (éd. du roi Khâlid ; sigle F) : t. X, p. 154, l. 17 - 158, l. 10 et p. 668, l. 12 - p. 670, l. 18.

[2Expression tirée d’un hadîth (IBN HANBAL, Al-Musnad, éd. duCaire, 1313 [1896], t. III, p. 419) ; voir notre Textes spirituels d’Ibn Taymiyya. II. L’être (kawn) et la religion (dîn), in Le Musulman, n° 13, déc. 90 - mars 91, p. 10 et 28.

[3Coran, VII, 54.

[4Coran, XXVII, 14.

[5Coran, II, 146.

[6Coran, VI, 33.

[7Coran, VI, 33.

[8Coran, XXXI, 25.

[9Coran, XXIII, 84-89. Ibn Taymiyya ne cite en fait que le début
et la fin de ce passage coranique.

[10Coran, XV, 36.

[11Coran, XXXVIII, 82.

[12Coran, XVII, 62.

[13Coran, XXIII, 106.

[14Coran, VI, 30.

[15Nom traditionnel du guide mystérieux qui, après avoir commis divers actes apparemment répréhensibles, en expliqua les raisons à Moïse (cfr Coran, XVIII, 60-82)

[16Une demi-ligne, dont le texte semble corrompu, n’est pas traduite : wa yakûna ma‘a ahl al-haqîqat al-dîniyya wa illâ.

[17Coran, XXXI, 25.

[18Coran, XXIII, 84-89.

[19Coran, VI, 33.

[20Coran, IV, 150-151.

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